Double national Français-Suisse. Élevé en France, retourne en Algérie en 1942. S'engage aux Commandos de France en 1944. Croix de guerre 1944.
Études d'agriculture à Tunis en 46-48. Sort major de promotion.
C'est à Tunis qu'il rencontre Mady Coeytaux.
Il travaille au Cameroun de 1948 à 1952, où il se marie en 1949. Il vit en Algérie pendant la période difficile jusqu'en 1963. Après l'indépendance de l'Algérie (accords d'Evian en 1962) il vient en France avec toute sa famille en 1963, à Cognac, puis à Moissac, directeur d'une coopérative fruitière. Chevalier du Mérite Agricole en 1976. Dépose trois brevets d'invention en 1975 pour du gros matériel de conditionnement de fruits, exploité industriellement.
Philippe travaille ensuite comme agro-économiste pour des organisations internationales, dont la F.A.O. Trois ans au Pakistan à partir de 1980, puis diverses missions en Somalie, en Chine, au Zaïre. Écrivain, il rédige plusieurs récits qu'il fait imprimer en petites séries sur les évènements de sa vie professionnelle et personnelle.
Il accueille à Boningal (Moissac) 100 Dardel et alliés en août 1995 pour la première "Fête Dardel", dont beaucoup ont été trouvés sur Minitel, l'outil de communication informatique français des années 1970-2000.
Peintre aussi, particulièrement des natures mortes.
Philippe est mort à quatre-vingt-treize ans en cultivant son jardin. Il léguait son corps à la science.
Voir le
Journal de Boningal et une réflexion scientifique sur
L’Électronisme.
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