François de Dardel's reactions to political events, environmental and social issues.
Mes réactions aux évènements politiques, écologiques et sociaux.
The texts are in French or English.
Recyclage du verre
Verre à recycler
Le problème que rencontrent cependant les usines de recyclage, est que les Français ne sont guère disciplinés, et que des cartons, capsules métalliques ou plastiques, et parfois des objets inattendus — on y a trouvé un parapluie...— se retrouvent dans le verre à recycler, ce qui en complique considérablement le traitement.
Les poubelles jaunes
Je me demande depuis longtemps comment les usines de recyclage procèdent pour traiter les "produits recyclables", sachant que l'on peut mettre dans les poubelles jaunes les emballages en plastique, le carton, le papier, et le "petit électroménager". Et je me demande aussi pourquoi on a supprimé les poubelles à papier qui existaient au moment du lancement de la politique du recyclage.
Mais quoi qu'il en soit, si nous voulons cesser d'appauvrir notre planète, nous devons recycler tout ce qui peut l'être. Voir aussi ce dossier de "futura science" et un article du Monde.fr.
Google translate
Nevertheless, I am frequently using Google Translate under the following circumstances:
* One of the peculiarities of Swedish is that the spelling of many words has changed over the last 200 years, and neither Google nor my present dictionary are of any help in this respect, and since my knowledge of Swedish is very limited, I cannot easily find or guess the modern spelling.
Coca-Cola Zero
Qu'elle soit standard, "light" ou "zero", cette boisson n'est pas très utile, et son succès est essentiellement dû à des campagnes de marketing aussi envahissantes qu'efficaces. Pour ma part, je ne bois du Coca-Cola (normal) que lorsque j'ai des désordres intestinaux type "tourista". La caféine et le sucre contenus dans ce breuvage sont alors bienvenus. En toute autre occasion, je m'abstiens.
Et en général, il faut absolument protéger les enfants contre une addiction aux boissons gazeuses sucrées. C'est très probablement l'une des causes de l'obésité infantile qui fait des ravages depuis plusieurs décennies. Buvons de l'eau, et celle du robinet de préférence, si nous avons la chance d'habiter en Europe.
Téléconseillers
La firme qui m'envoie ce message a pêché mon nom je ne sais où et m'envoie un "courriel indésirable" ("spam" pour ceux qui n'aiment pas le français) afin de me harponner. Et pour que je me sente bien à l'aise, elle me parle de mon conseiller, ou de mon magasin, alors que je ne connais le premier ni d'Ève ni d'Adam et que je n'ai jamais mis les pieds dans sa boutique. Si ma banque met à ma disposition un conseiller et que j'ai fait appel plusieurs fois à ses services, je veux bien que ce soit mon conseiller, mais si c'est une entreprise qui cherche seulement de nouveaux clients, je ne veux pas connaître "mon conseiller", et je souhaite qu'il reste le leur, pas le mien.
Rigueur
Austérité
L'austérité, c'est autre chose : c'est "se serrer la ceinture" au lieu de perpétuer des dépenses démagogiques lorsqu'il n'y a plus d'argent dans la caisse. C'est là que se situe l'aspect politique : une austérité excessive freine à ce point les dépenses que l'économie du pays peut entrer en récession, ce qui provoque une réaction en chaîne, la baisse des dépenses conduisant à la baisse de la consommation, donc à la baisse de l'activité des entreprises et finalement à la baisse de l'emploi et des revenus fiscaux. S'il faut réduire encore les dépenses pour maintenir l'équilibre budgétaire, on tombe dans un cercle vicieux.
VW en Slovaquie
PSA à Aulnay
Les membres fondateurs de l'Europe avaient plusieurs objectifs en tête :
Mais voilà : le coût de la main d'œuvre en Slovaquie est inférieur à 10 € par heure, et en France, il est supérieur à 30 €. Volkswagen, après avoir racheté Škoda, a modernisé l'entreprise en Slovaquie et converti une marque de voitures "cheap and dirty" en automobiles de classe internationale. Peugeot-Citroën a simplement installé dans le même pays une usine moderne qui fabrique aujourd'hui à Trnava les Peugeot 207 et 208.
Du coup, PSA ferme son usine d'Aulnay-sous-Bois dans la région parisienne et met des centaines d'ouvriers au chômage. Dans le même temps, la population de la région de Bratislava connaît une augmentation considérable de son niveau de vie. C'est le principe des vases communicants.
Jusque là, on pourrait penser que le transfert de richesse des nantis vers les moins favorisés n'est que justice à l'échelle européenne. Le problème est que dans les pays d'où s'échappent les emplois, ce sont précisément les moins riches qui pâtissent de ce transfert, et que les plus aisés n'en subissent guère les conséquences. Et là, je n'ai pas de solution à proposer, sinon une plus grande justice sociale dans les pays riches afin de réduire l'écart entre les riches et les pauvres.
Quant au transfert de la production industrielle vers les pays en dehors de l'Europe, tels que la Chine, l'Inde ou le Brésil, le mécanisme est le même, à cela près qu'il ne se fait pas dans le cadre — voulu — de l'Union Européenne. Le coût du travail en Chine augmente, et certaines sociétés fuient déjà ce pays pour de nouveaux transferts vers par exemple le Viêtnam.
Je ne pense pas que l'on puisse s'opposer durablement à cet effet de vases communicants pour maintenir un niveau de vie élevé dans les pays riches. Il reste à notre monde la tâche herculéenne de faire en sorte que les considérations purement financières et la spéculation ne conduisent pas à un abîme encore plus profond entre ceux qui survivent avec peine — même en Europe — et ceux qui consomment des biens de luxe.
Voir aussi ce que j'écrivais sur le même sujet il y a près de huit ans.
Si je gère mon entreprise de la même façon, c'est à dire en dépensant plus que ce qu'elle rapporte, je dois aussi emprunter, et quand la banque ne suit plus mon entreprise tombe en faillite. Je dois donc gérer mon entreprise comme je gère mon ménage, c'est à dire "en bon père de famille".
L'État, lui, n'a pas ce genre de problèmes. Il dépense, dépense, dépense et l'argent qu'il n'a pas en caisse pour dépenser, il l'emprunte. Fin 2004, la dette publique de la France était de 1080 G€ (1080 milliards d'euros), soit 65% du produit intérieur brut (PIB). Mi-2011, elle s'était accrue à 1650 G€ selon le Figaro, soit 84% du PIB. Une hausse de la dette de 53% en six ans... Pour l'instant, l'État parvient toujours à emprunter pour rembourser la dette publique, mais ça coûte 50 milliards par an (à environ 3% d'intérêt), et c'est nous, pauvres contribuables, qui devons payer ces 50 G€. Si nous n'avions pas à payer cette gabegie, nos impôts diminueraient d'environ 800 € par an et par personne, toutes taxes confondues.
* Vieux proverbe français.
En plus, ça me fait penser au chocolat "supérieur" que vend le Monoprix du coin. C'est en général le bas de gamme. J'ai toujours voulu demander au vendeur la qualité "inférieure" juste pour voir sa réaction. Mais le pauvre ne comprendrait probablement pas ma requête...